Dernière rencontre avant la Finale fédérale

Bon ok, je n’ai rien publié depuis une dizaine de jours, mais c’est parce que j’étais pris par mon travail. Durant ces dix jours, mes entraînements ont été écourtés et j’avoue que vendredi soir, la veille de cette rencontre, je me demandais si j’allais améliorer mes perfs de février.

La compétition : enfin un peu de changement ! C’est vrai que comme les clubs d’Ile de France sont peu nombreux à être licenciés en FSGT, c’est plutôt rare de tirer ailleurs qu’à Argenteuil et c’est donc au gymnase Maurice Baquet de Bagnolet que s’est déroulée cette épreuve. Autre changement pour moi : la rencontre avait lieu le matin. Je ne suis généralement pas au top de mes capacités le matin et ça aussi, ça ne laissait rien présager de bon.

La pesée : 77,2 kilos… Mauvais signe encore. Je me retrouve une fois de plus dans la catégorie des moins de 83 kilos. J’ai certainement gagné du muscle ces derniers mois et j’ai dû perdre environ 1 kilo avec la diète, mais il m’aurait fallu plus de temps pour éliminer encore 2 ou 3 kilos avec des séances de cardio.

  • Squat :
    Depuis le début de la saison, je me suis contenté de « petites » barres comme unique essai au squat pour ménager mon genou le temps qu’il se rétablisse. Je comptais donc reprendre les trois essais aujourd’hui, sans toutefois battre mon record personnel de l’an dernier (155 kilos).

    Premier essai : barre chargée à 130 kilos, je retrouve les sensations de la finale de juin dernier : une montée d’adrénaline avec une barre plus lourde qu’à l’entraînement qui se révèle finalement facile.

    Deuxième essai : Je parviens à ma relever avec les 140 kilos qui sont calés contre les épaules et les trapèzes, malgré une petite baisse de tonus au moment d’amorcer la remontée.

    Troisième essai : je demande 150 kilos, la barre que j’avais faite au dernier championnat de France et que je n’ai plus retentée depuis. La barre monte plus vite qu’au précédent essai. D’ailleurs, je n’ai pas le souvenir d’avoir poussé cette charge au squat aussi rapidement. Mon genou a l’air d’aller vraiment mieux.

  • Développé couché :
    Une anecdote pour ce mouvement : le banc instable revêtu d’un similicuir glissant. Une vraie savonnette sur laquelle il est difficile de fixer correctement ses appuis. Il faut vraiment s’adapter.

    Pour mon premier essai, je demande 115 kilos : une simple formalité.

    Second essai : je descends les 125 kilos sous la poitrine, marque la claque puis en remontant, je sens que je pousse ma barre hors du couloir, je rectifie tout de suite sa trajectoire et la pousse au dessus de moi, les bras tendus. J’attends un instant et là ! et là ! je ne sais pas ce qu’il m’a pris : j’anticipe l’ordre de poser la barre. L’essai est refusé. C’est rare que je rate un essai, surtout pour ce genre d’erreur, mais il faut bien que ça m’arrive de temps en temps.

    Troisième essai : mon essai à 125 n’a pas été validé mais je sais qu’il me restait une petite marge. 130 me semble risqué, alors j’opte pour 127,5 kilos pour ma dernière tentative, que je réussis, mieux que la précédente. 127,5 kilos ! Finalement, je ne suis pas venu pour rien.

  • Soulevé de terre :
    La veille, pour le dernier mouvement, j’avais décidé de suivre la confortable progression 180 – 190 – 200. Eh oui, toujours ces fichus 200 ! Et cette fois-ci, sans genouillère. Mais pour l’échauffement, autre anecdote, il n’y a pas suffisamment de poids. Je redescends donc ma première barre à 170. Erreur : la barre est facile.

    Deuxième essai : je réussis 185 kilos malgré un démarrage plutôt mou.

    Troisième essai : Pour demander 200, il y a un bond de 15 kilos et je n’ai pas l’habitude de faire un tel écart lorsque je m’approche de ce que je pense être mes limites. Tant pis, je ne ferai pas 200 kilos aujourd’hui encore. Je demande 195 kilos et je les soulève avec plus de facilité que les 185. Et merde !

    C’est alors que PVI (ma Petite Voix Intérieure) surgit et me dit : « Demande une quatrième barre, hors match. Va, va chercher bonheur…« . Je me tâte, je demande avis auprès de Cyril qui m’affirme qu’il y avait même plus que 200. Ok, c’est décidé, je demande ma barre hors match. On annonce que c’est une tentative de record personnel.

    Je m’approche. Je me concentre, décidé à la faire cette barre au nombre symbolique qui me bloque depuis des mois. Je saisis la barre, lève la tête. J’entends les derniers conseils et encouragements de Cyril. Dans le gymnase, c’est le silence. Il n’y a plus que cette barre et moi. Je prends une dernière inspiration. Ma cage thoracique est comme un ballon gonflé à bloc. J’amorce la poussée avec mes jambes qui deviennent de véritables pieux, je tire avec mon dos en veillant à le garder droit, je passe les genoux. C’est bon. La barre monte assez vite.

    Je place mon bassin vers l’avant pour finir le mouvement. Je reste immobile et je reçois enfin l’ordre de poser la barre à terre. L’essai est bon ! Une barrière, un mur plutôt, vient enfin de tomber. Les applaudissements et les félicitations ne font que rendre cet instant encore plus savoureux. Enfin, je l’ai fait ! 200 kilos !!!

  • Mes perfs pour cette rencontre :

    1. SQUAT : 150 kilos
    2. DÉVELOPPÉ COUCHÉ (bench press) : 127,5 kilos (PR)
    3. SOULEVÉ DE TERRE (deadlift) : 195 kilos – 4ème barre hors match : 200 kilos (Enfin !!! PR !!!!)

    Total : 472,5 kilos (PR) (477,5 kilos avec la barre hors match)

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